offre emploi 11 21L’Instance des élections aggrave son cas: le nom d’un citoyen a été supprimé de la liste des électeurs de 2011 pour cause de décès. Seul problème : il est bien vivant!

C’est sur sa page Facebook que l’universitaire Saloua Charfi a averti les Tunisiens de faits à la fois graves et étranges qui se déroulent dans les bureaux d’inscription aux élections.

Mounir Charfi, son mari, qui a déjà voté lors des précédentes élections, n’a pas trouvé son nom sur les listes électorales héritées de 2011. Il a alors demandé de s’inscrire de nouveau. Mais on le lui a refusé, a-t-elle rapporté.

Après protestation et vérification, l’agent de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie) a trouvé, devant son nom, la mention «décédé», raconte encore Mme Charfi, qui retrouve là certaines pratiques qui étaient en vogue sous le régime de Ben Ali pour empêcher les opposants de participer aux élections.

Il s'agit, sans doute là d'un cas d'homonymie. N'empêche que M. Charfi ne doit pas payer les frais d'une erreur administrative.

 

Le président de l’Isie, Chafik Sarsar, doit s’expliquer sur la multiplication des bavures et dysfonctionnements dont se plaignent les citoyens électeurs dans leurs relations avec les bureaux d’inscription aux élections.

Z. A.

Illustration: Chafik Sarsar.

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