Mustapha-Kamel-Nabli-PolitiqueL’ex-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) Mustapha Kamel Nabli a des doutes sur la crédibilité de l’Instance des élections et son président Chafik Sarsar.

Dans une déclaration publiée par ‘‘Assabah’’, dans sa livraison du vendredi 11 juillet 2014, M. Nabli a déclaré que «le délai d’un mois pour les inscriptions aux prochaines élections est très court et cela pose un vrai problème».

«Il y a comme une envie pour écarter les femmes et une odeur de complot», a souligné M. Nabli, laissant entendre que les choix du délai et de la période (examens de fin d’année, ramadan, vacances d’été...) ne sont pas fortuits et visent à réduire le nombre d’inscrits sur les listes électorales, sachant qu’un fort taux d’abstention servirait les intérêts du parti islamiste Ennahdha, dont les troupes sont généralement très mobilisées et votent comme un seul homme.

Quand on sait, par ailleurs, que les membres de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie) ont été choisis par les partis, et notamment ceux de la troïka, la coalition dominant l’Assemblée nationale constituante (Ennahdha, Congrès pour la république et Ettakatol), les doutes et les craintes sont fondés.

Z. A.

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