Pour Afek Tounes, les partis de la «troïka», l’ancienne coalition gouvernementale formée par Ennahdha, le Congrès pour la république (CpR) et Ettakatol, qui a dirigé le gouvernement entre décembre 2011 et janvier 2014, a démontré, à la fois son incompétence, sa volonté de domination et sa soif de privilèges, faisant fi des attentes et des besoins des Tunisiens.

Afek Tounes a eu déjà des contacts pour un éventuel accord sur les prochaines élections avec l’Alliance démocratique, Al-Moubadara et Nida Tounes, mais pas avec Al-Jomhouri. Parce que «ce parti a choisi de faire cavalier seul pour les élections», dit-on, sachant qu’Afek Tounes avait accepté, au lendemain des élections du 23 octobre 2011, de se dissoudre et de fondre au sein d’Al-Jomhouri, avant que ses dirigeants ne claquent la porte de ce parti dominé (le mot écrasé serait plus juste) par Ahmed Néjib Chebbi, et de relancer Afek Tounes, actuellement dirigé par l’ancien ministre du Transport Yassine Brahim.

Z. A.