offre emploi 11 21La fermeture de certaines mosquées contrôlées par des extrémistes religieux n’est que provisoire. Une fois neutralisées, elles seront rouvertes.

C’est ce qu’a déclaré aux médias, aujourd’hui, dimanche 20 juillet 2014, la présidence du gouvernement. Qui précise que ces mosquées hors la loi, échappant au contrôle de l’Etat, sont utilisées par des extrémistes religieux pour appeler à la violence et faire l’apologie du terrorisme. Ils les ont, d’ailleurs, utilisées, la nuit du mercredi 16 juillet, pour faire la fête après le massacre de 15 militaires lors de l’attaque terroriste de Jebel Chaambi.

Ceci est inacceptable et ne saurait être toléré. Et aucun parti, y compris Ennahdha, ne saurait le justifier.

En réponse aux critiques exprimées par des dirigeants islamistes, qui n'ont pas apprécié la décision de Mehdi Jomaa, la présidence du gouvernement a indiqué que l’Etat garantit la liberté de conscience, de croyance et de culte, mais il est aussi le garant de la neutralité des lieux de culte, afin d'éviter qu’ils soient instrumentalisés à des fins politiques et partisanes.

Depuis plus de 2 ans, plusieurs mosquées sont devenues des pépinières de terroristes et de recrutement de djihadistes. Ennahdha, qui n’est en reste, utilise un grand nombre de mosquées pour faire sa propagande pour les prochaines élections.

On comprend dès lors que la décision de M. Jomaa ne puisse pas plaire à ses dirigeants qui considèrent les quelques 5.000 moquées du pays comme autant de tribunes politiques.

Z. A.

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