Mehdi-Jomaa-contre-le-terrorismeLe Premier ministre a pris des décisions courageuses pour lutter contre le terrorisme. Les partis politiques doivent faire corps derrière lui dans cette bataille.

Les hommes politiques, surtout à l’approche des élections, sont plus portés à critiquer le gouvernement, quand ils n’y appartiennent pas, qu’à défendre l’intérêt supérieur de la nation. Dans cet élan populiste et cette recherche effrénée de la sympathie des électeurs, ils en viennent parfois à en oublier leurs propres intérêts et ceux de leurs partis.

Nous écrivons ceci, en pensant aux décisions courageuses annoncées, dimanche 20 juillet 2014, par le chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaâ, pour fermer les médias, les mosquées et les associations qui servent d’antichambre à l’extrémisme religieux et au terrorisme.

Une telle décision est certes venue un peu tardivement, suite à l’attaque terroriste de Jebel Chaâmbi, le 16 juillet2014, qui a fait 15 morts et une vingtaine de blessés, mais elle est courageuse, utile et en phase avec l’espoir d’un retour à la stabilité en Tunisie.

Aussi, doit-elle être soutenue par tous les partis libéraux, progressistes et démocratiques. Ces partis, nous ne les avons pas encore entendus. Leur silence nous semble même très louche, surtout celui de ceux parmi eux qui tablent sur une hypothétique alliance avec Ennahdha pour survivre après les prochaines élections.

A ces partis, qui seraient tentés de vendre leur âme au diable, nous dirons que les Tunisiens n’oublieront pas.

I. B.

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