offre emploi 11 21Selon Mokhtar Ben Nasr, le terrorisme a prospéré en Tunisie à cause des hésitations des dirigeants politiques et le manque de détermination à le combattre.

Parmi les facteurs qui ont permis au terrorisme de se développer en Tunisie, le colonel major à la retraite, membre du Centre tunisien des études de la sécurité globale (CTESG), cite «les hésitations des dirigeants politiques dans la prise des décisions, le manque de délimitation précise de l'objectif, la dispersion des efforts entre la police et l’armée et le manque de vision prospective dans la lutte contre ce phénomène».

Mokhtar Ben Nasr, qui intervenait au cours d'une soirée ramadanesque organisée par l'Association culturelle des agents de Tunisair, le vendredi 25 juillet 2014, à la Soukra, gouvernorat de l'Ariana, au nord de Tunis, a présenté une série de propositions en vue de renforcer la lutte contre le terrorisme.

Il a ainsi appelé «à la révision de la loi sur la conscription militaire et à l’intégration du corps de la garde nationale dans celui de l'armée, afin de rendre plus efficace la coopération entre ces deux institutions».

L’ancien porte-parole du ministère de la Défense a insisté, par ailleurs, sur la neutralité politique des institutions sécuritaires et militaires, qui doivent, selon lui, être mises sous contrôle démocratique.

Le colonel major à la retraite a, par ailleurs, appelé l'armée à «assurer un meilleur contrôle du Jebel Chaambi en verrouillant ses issues» et à «unifier les directions politique et sécuritaire, afin de combattre, avec plus d’efficacité, le terrorisme et traiter, plus sérieusement, ce fléau».

I. B. (avec Tap).

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