Des Tunisiens lancent une campagne contre le président provisoire de la république, en griffonnant sur des billets de banque: «Tartour dégage»
«Tartour», on le sait, est le sobriquet par lequel les Tunisiens appellent le locataire du Palais de Carthage, une sorte marionnette manipulée par le parti islamiste Ennahdha, qui l’a porté à son poste. En s’agitant dans tous les sens, en broyant du vent et en multipliant les bourdes, plus grosses les unes que les autres, Moncef Marzouki a réussi, dès les premières semaines de son investiture, à se faire détester cordialement par beaucoup de ses compatriotes, qui ont découvert, surpris, son incommensurable soif de pouvoir et son attachement maladif à un poste auquel il a accédé avec... 7.000 voix. Ses relations pour le moins louches – pour un antimonarchique notoire – avec Cheikha Moza et l’émir du Qatar ont révélé le caractère opportuniste de cet homme sans foi ni loi. Les mauvaises langues chuchotent qu’il compte sur Doha pour financer sa campagne pour la présidentielle et celle de son parti, le Congrès pour la république (CpR), l’antichambre d’Ennahdha, pour les législatives. C’est dans ce cadre qu’il faut situer cette nouvelle campagne citoyenne appelant Marzouki à «dégager». En novembre 2013, une campagne similaire avait été menée contre le parti islamiste Ennahdha, qui conduisait alors le gouvernement. Y. N. M. |
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