Comme tous les Tunisiens ayant été menacés de mort par l’ancien régime et qui ont fui leur pays à cause de leurs idées, Abdel Wahab Hani est rentré hier à son pays natal.
Vivant depuis vingt ans entre Paris et Genève, M. Hani a annoncé, le 21 janvier, son retour au pays et fait une déclaration dont voici un extrait: «J’ai fui le pays le 10 février 1991. J’ai fui la persécution et la répression kallalo-benaliste [par allusion à l’ancien ministre de l’Intérieur Abdallah Kallel et l’ex-président Ben Ali]. Cette dictature a privé les Tunisiens, contraints à l’exil, de leur famille, de leurs proches et de leur chère patrie. Je rentre au bord du vol Tunis air TU 701 en provenance de Genève, samedi à 14 heures, à Tunis Carthage...».
M. Hani ajoute: «L’heure est grave, les attentes sont grandes, les défis sont énormes et les risques et les dangers sont d’une violence inouïe. L’heure est à l’action».