Le Syndicat de base du personnel du ministère des Affaires étrangères s’oppose au maintien des ambassadeurs issus des partis de la «troika».
La secrétaire générale du Syndicat de base du personnel du ministère des Affaires étrangères, Jihene Youssefi, a démenti, hier, vendredi 8 août 2014, que le nouveau mouvement diplomatique englobant les ambassadeurs et les consuls généraux ait été officialisé par le ministère. Elle n'a toutefois pas écarté que ce mouvement soit annoncé dans le jours qui viennent. Elle réagissait ainsi aux listes de noms de nouveaux ambassadeurs pomus qui ont été fuitées par certains médias de la place. Le syndicat de base du personnel du ministère des Affaires étrangères oeuvre, depuis sa création en janvier 2011, pour la consécration des principes de neutralité et de professionnalisme dans les nouvelles nominations, afin de maintenir la diplomatie tunisienne à l'abri des tiraillements politiques et des allégeances partisanes. Aussi ne cesse-t-il d’appeler à accorder la priorité aux diplomates de carrière dans les nominations à la tête des missions diplomatiques et consulaires, a indiqué Mme Youssefi dans une déclaration à l'agence Tap, en réaffirmant la détermination du syndicat à faire en sorte que le nouveau mouvement diplomatique touche particulièrement les ambassades de Paris (France), Riyad (Arabie Saoudite), Tripoli (Libye) et la Mission permanente à Genève (Suisse), ainsi que le consulat général de Tunisie à Paris. Ces postes, on le sait, sont occupés depuis 2012 par des partisans des 3 partis de la «troïka», l’ex-coalition gouvernementale constituée d’Ennahdha, du Congrès pour la république (CpR) et d’Ettakatol. Ces derniers ont brillé par leur incompétence, leur ignorance des arcanes de la diplomatie et, pire encore, leur esprit sectaire. I. B. Illustration : Siège du ministère tunisien des Affaires étrangères. |
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