Samir Ben Amor accuse Mehdi Jomaa de reprendre les mêmes pratiques de l’ancien président Ben Ali dans sa guerre contre le terrorisme.
Le député du Congrès pour la république (CpR) et ancien conseiller juridique du président provisoire de la république Moncef Marzouki n’a pas apprécié les mesures prises par le chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaa pour lutter contre le terrorisme et ses relais dans la société, notamment la fermeture des mosquées dont la construction n’a pas été autorisée ou encore les médias diffusant des discours violents ou les associations soupçonnées de liens avec les réseaux terroristes. Samir Ben Amor, qui intervenait hier, lundi 11 août 2014, lors de la discussion de la loi antiterroriste, à l’Assemblée nationale constituante (ANC), a évoqué la liberté du culte inscrite dans la constitution pour s’insurger contre la fermeture de ces mosquées. Et le décret-loi 116 qui donne à la seule Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) la prérogative de sanctionner ou de fermer des radios ou des télévisions. Le gouvernement Jomaâ a violé les lois et les institutions et dépassé toutes ses prérogatives, a-t-il martelé. Z. A. |
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