Cette démission a déjà été envoyée à la direction centrale du parti à Tunis, a-t-il assuré. Lotfi Ferjani, dénonce la marginalisation du bureau régional et l’entente devenue impossible entre ses membres.

«Au lieu de s’occuper de la campagne du parti, certains membres courent derrière les sièges et se moquent royalement de l’intérêt public», s’insurge-t-il.

La constitution des listes électorales provoque un profond malaise au sein de tous les partis. Et Nida Tounes ne déroge pas à cette règle. Les appétits sont tels et les égos si démesurés que chacun se voit déjà sous la coupole du Palais du Bardo. Aussi les militants dont les noms ne sont pas retenus pour figurer sur les listes électorales entrent-ils en dissidence.

Le scénario est classique et il va falloir s’habituer, au cours des semaines à venir, à ce genre de démissions tonitruantes.

Z. A.