«Celui qui glorifie Ben Ali ou son régime doit être puni par la loi, comme un terroriste», a déclaré Rached Ghannouchi, le président d’Ennahdha.
Avec la montée de la violence, de l’insécurité et du terrorisme, la baisse du pouvoir d’achat et la banalisation de la contrebande, du marché parralèle et de la corruption, beaucoup de Tunisiens commencent à regretter la chute de l’ancien régime et n’hésitent pas à le dire ouvertement. Et cela, on l’imagine, énerve beaucoup Rached Ghannouchi. Dans un discours prononcé aujourd’hui, mercredi 13 août 2014, à l’occasion de la journée nationale de la femme, le chef islamiste tunisien a reproché aux députés de n’avoir pas prévu une loi, à l’image de celle antiterroriste actuellement en débat à l’Assemblée, pour sanctionner tous ceux qui chantent les louanges de Ben Ali et louent son régime, ces gens «qui veulent nous faire revenir à l’ère de l’oppression et de la corruption», a-t-il dit. Z. A. |
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