Mehdi-Jomaa-Ben-AliDes salafistes extrémistes multiplient les appels hostiles au chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaa et lui promettent une fin atroce.

Plusieurs pages Facebook animées par des salafistes extrémistes s’en prennent à Mehdi Jomaa, coupables à leurs yeux de combattre le terrorisme, en ordonnant la fermeture de mosquées et la suspension d’associations et de médias qui diffusaient des discours haineux, appelant au djihad et au meurtre.

«Il ressemble à l’ancien dictateur Ben Ali. Il n’y a que le nom qui diffère. Il a suspendu les activités de certaines associations et fermé des mosquées après avoir rencontré son Dieu, les Etats-Unis, et son prophète Obama… Que Dieu lui réserve une de ces fins que les Américains ont connues, notamment à Afghanistan», lit-on dans l’une de ces pages qui diffusent des menaces contre le Premier ministre.

Z. A.

Illustration: "Les noms ont changé, mais l'injustice persiste", dit cette bannière agitée par des extrémistes religieux.

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