C’est donc finalement le patron des laboratoires pharmaceutiques Unimed et de la Baie de Promotion immobilière qui remplace Taïeb Baccouche, secrétaire général du parti, en tant que tête de liste du parti Nida Tounes dans la «Perle du Sahel» pour les prochaines législatives, le 26 octobre 2014.

Officiellement, M. Baccouche a beaucoup d’engagements à l’échelle nationale et ne peut accomplir une mission qui exige une forte présence régionale et locale, avant et après les élections.

Une source au sein de Nida Tounes a indiqué à Kapitalis que les militants avaient opté pour un autre candidat, Dr Khaled Nabli, connu pour son intégrité et qui, selon eux, «aurait pu ramener plus de voix au parti que Ridha Charfeddine, parachuté par le bureau central.»

«Nous n’avons rien contre lui, mais ce qui nous a vraiment blessés, c’est que les vrais militants, qui se sont tant investis, ont été écartés. Dommage, quelqu’un comme Dr Nabli aurait été mieux à même de défendre les chances du parti à Sousse où il jouit d’une bonne réputation», nous a confié une militante de Nida Tounes sous le couvert de l’anonymat.

«Le même problème se pose à Monastir. Beaucoup de militants soutenaient Jalel Ghedira, comme tête de liste, et non Kacem Makhlouf, le coordinateur du parti, qui a finalement été retenu par Tunis. Dommage. En tant que militants, nous sommes vexés et découragés, à Sousse comme à Monastir», a ajouté notre interlocutrice.

Z. A.