Membre du bureau exécutif de Nida Tounes et coordinateur de la campagne électorale de Béji Caïd Essebsi pour la présidentielle, Mohsen Marzouk a été, samedi 16 août 2014, l’invité de l’émission ‘‘Drive Time’’ sur Cap FM, animé par Meriem Ben Hassine.

Ce souhait a été exprimé en réponse à une question sur la marginalisation des femmes, qui sont peu nombreuses à la tête des listes électorales.

Interrogé sur le profil et les chances des candidats à la présidence de la république, Mohsen Zarrouk a indiqué que «certaines candidatures ont une valeur symbolique, comme celle de l’écrivain Slim Daoula», mais il y a des «candidats sérieux et d’autres qui ont déjà pris leur chance et le peuple les a essayés», sans donner de noms pour illustrer l’un etl’autre groupe. Mais on peut estimer que M. Caïd Essebsi, dans l’esprit de M. Marzouk, fait plutôt partie des «candidats sérieux», même si les Tunisiens l’ont essayé, quand il était ministre sous Bourguiba, président de l’Assemblée sous Ben Ali et Premier ministre après la révolution de janvier 2014.

Revenant sur la déclaration de Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha, demandant aux jeunes d’épouser les femmes âgées de 35 ans et plus, Mohsen Marzouk a dit que ce dernier devrait respecter le choix des individus, car le mariage n’est pas un don ou un cadeau, il doit satisfaire les deux parties.

M. Ghannouchi aurait dû d’ailleurs commencer par faire appliquer cette règle par ses proches, a-t-il ajouté sur un ton ironique.

I. B.