Selon Ajmi Lourimi, membre du bureau exécutif d’Ennahdha, le parti islamiste «tient encore à l’idée d’un candidat consensuel à l’élection présidentielle».
M. Lourimi, qui intervenait aujourd’hui, lundi 18 août 2014, sur Shems FM, estime qu’un candidat consensuel serait «la meilleure formule, en cette période de transition que traverse le pays, surtout avec ce qui se passe à Jebel Chaâmbi», par allusion aux attaques terroristes fréquentes dans cette région frontalière avec l’Algérie. Selon M. Lourimi, la position d’Ennahdha n’a pas changé au sujet de la présidentielle et son bureau exécutif est en train de négocier à ce sujet avec certains partis et n’a encore retenu aucune candidature. Est-ce à dire qu’Ennahdha a abandonné la piste de Hamadi Jebali et Ali Larayedh, les deux ex-chef du gouvernement provisoire dont les noms sont souvent cités comme des candidats potentiels ou «naturels»? Les déclarations de M. Lourimi nous autorisent à le penser, sachant que Moncef Marzouki (Congrès pour la république) et Mustapha Ben Jaâfar (Ettakatol), alliés fidèles, serviables et serviles d’Ennahdha, comptent beaucoup sur le soutien des islamistes pour gagner la prochaine présidentielle. Z. A. |
{flike}