offre emploi 11 21Les dirigeants de syndicats sécuritaires Mohamed Sahbi Jouini et Issam Dardouri affirment être la cible de menaces sérieuses, qui ont nécessité le renforcement de leur protection.

Selon une source sécuritaire qui a voulu garder l’anonymat, des agents de la police parallèle pourraient être à l’origine de ces menaces. Sahbi Jouini, président de la commission juridique de l'Union nationale des syndicats des forces de sûreté (UNSFST) a du, d’ailleurs, changer de domicile sur le conseil de ses collègues.

Rappelons que lundi dernier, 18 août 2014, le parquet a ordonné l'ouverture d'une instruction judiciaire à l'encontre des 2 syndicalistes, accusés d’«attribution de faits illégaux à un fonctionnaire public ou de présomptions en relation avec sa fonction sans apporter de preuves».

Ces derniers avaient déclaré aux médias que le ministère de l’Intérieur avait été alerté de l’attaque terroriste du 16 juillet au Mont Chaambi (qui fit 15 morts dans les rangs de l'armée) sans que des mesures aient été prises pour assurer la protection des troupes.

Issam Dardouri, président de l'Organisation tunisienne des forces de sécurité et du citoyen (OTFSC), a confié avoir les preuves à l’appui de ses déclarations, tout en soulignant qu’il est disposé à présenter ces documents aux autorités.

Y. N. M.

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