L’ex-ministre des Droits de l’homme Samir Dilou n’a pas été choisi comme tête de liste d’Ennahdha à Bizerte pour les législatives du 26 octobre 2014.
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A-t-il payé pour sa modération intellectuelle et politique, qui tranche avec le dogmatisme de la direction du parti islamiste? C’est son collègue Abdellatif Mekki, ancien ministre de la Santé, considéré parmi les plus radicaux d’Ennahdha, qui l’a laissé entendre, aujourd’hui, vendredi 22 août 2014, sur Shems FM. «Le fait que Samir Dilou n’ait pas été retenu comme tête de liste est un message envoyé à l’intérieur et à l’extérieur du parti. Pour l'intérieur du parti, le message est qu'un militant peut être utile sans occuper des postes politiques avancés. Et pour l'extérieur, le message est qu'Ennahdha est un parti homogène et uni et ses dirigeants ne courent pas derrière les sièges», a-t-il déclaré. On pourrait aussi comprendre que Samir Dilou a été sanctionné parce qu'il a été trop consensuel et pas assez nahdhaoui... Z. A. |
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