Hafedh Caïd Essebsi, membre du bureau exécutif et directeur central des structures et de la mobilisation à Nida Tounes, et acessoirement fils du président du mouvement, Béji Caïd Essebsi, avait déjà laissé entendre dans des déclarations aux médias, mercredi dernier, qu’il était disposé à se désister au profit d’une femme.

Il répond ainsi à la polémique, provoquée à l’intérieur de Nida Tounes et dans l’opinion publique, par sa désignation à la tête de la liste Tunis1 pour les législatives.

Pour débloquer la situation et apaiser les tensions, il s’est finalement résigné à mettre ses actes en conformité avec ses paroles en annonçant, dans un communiqué publié aujourd’hui, sa décision de ne pas se présenter aux élections législatives. Cette décision, a-t-il expliqué, va lui permettre de «se consacrer totalement à la campagne électorale pour la présidentielle et les législatives.»

«Je continuerai à oeuvrer pour la pérennité du mouvement Nida Tounes par le renforcemennt de ses structures, à l’intérieur et à l’extérieur, et de lui attirer davantage de forces et de compétences afin de maintenir son rayonnement», a-t-il ajouté.

Hafedh Caïd Essebsi a tenu cependant a rappeler qu’il a été élu par les militants du parti dans la circonscription de Tunis 1 et qu’il a pris la décision du retrait après concertation avec les instances dirigeantes.

Il répond ainsi aux dirigeants du mouvement, notamment l’homme d’affaires Faouzi Elloumi, qui ont affirmé que la présidence de la liste de Nida Tounes dans la circonscription de Tunis1e par Hafedh Caïd Essebsi a été imposée par son père.

I. B.