Cet homme haut en couleurs, mi-provocateur mi-amuseur public, au langage fleuri sinon ouvertement grossier, estime avoir suffisamment de popularité en Tunisie pour postuler à la magistrature suprême.

Vêtu d’un constume strict et d’une cravate, contrairement à ses habitudes, Jalel Brik a présenté un aperçu de son programme sur les plans politique, économique et social.

Cet anti-islamiste notoire a préconisé, par exemple, une alliance stratégique entre la Tunisie et l’Algérie pour faire face au défi terroriste dans la région, notamment la montée de l’islamisme sous toutes ses formes.

Tout candidat, on le sait, doit se prévaloir du soutien d’une dizaine de députés ou de 10.000 citoyens électeurs.

La première condition étant difficile à remplir, Jalel Brik a demandé le soutien des citoyens qui devraient prendre contact à cet effet avec son avocat Walid Bou Omrane (au 57, avenue de la Liberté, Tunis).

I. B.