C’est ce qu’a indiqué, ce jeudi 4 septembre 2014, Abderrazak Ben Khelifa, secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur chargé des affaires régionales et locales, ajoutant que là où certains hommes hésitaient à prendre leur poste, les femmes se montraient plutôt volontaires voire enthousiastes.

«Il s’agit pourtant de zones parfois difficiles à gérer. Je citerai, à tire d’exemple, Sbiba, Kalaâ Sghira ou encore Joumine», a-t-il ajouté, dans une déclaration à ShemsFM.

M. Ben Khelifa parlait en marge du sit-in observé, aujourd’hui, par les «omdas» limogés à l’avenue Habib Bourguiba de Tunis.

Selon lui, ce limogeage entre dans le cadre de la feuille de route du Dialogue national sur la base de laquelle le gouvernement Jomaa a été mis en place.

Cette feuille de route exige le remplacement des personnes nommées par les deux précédents gouvernements, dirigés par le parti islamiste Ennahdha, non sur la base de leur compétence et leur expérience mais pour leur allégeance politique.

Les personnes limogées ont donc été remplacées par des agents indépendants.

Le 26 août 2014, le syndicat du corps des omdas relevant de l’Union générale tunisienne du Travail (UGTT) a demandé aux autorités de tutelle de former une commission impartiale pour réexaminer les décisions de révocation au cas par cas.

Z. A.