Béji Caïd Essebsi et Mohsen MarzoukLe dirigeant de Nida Tounes pense la Tunisie a besoin de l’expérience et de la sagesse au palais de Carthage et de la vigueur et de la jeunesse au palais de la Kasbah.

Dans un entretien avec nos confrères de ‘‘Babnet’’, Mohsen Marzouk, membre du bureau exécutif de Nida Tounes et coordinateur de la campagne électorale de Béji Caïd Essebsi pour la présidentielle de novembre 2014 a répondu aux critiques concernant la candidature du président de Nida Tounes en évoquant son âge avancé.

Selon lui, la présidence de la république a besoin d’un homme doté de sagesse et d’expérience – et c’est, on l’a compris, le cas de M. Caïd Essebsi –, alors que le gouvernement, qui exige une grande débauche d’effort et une disponibilité totale a besoin d’un homme jeune et vigoureux.

«Il faut qu’il y ait à la tête de l’Etat un homme qui a la sagesse, l’expérience et la compétence nécessaires en matière de gestion des affaires de l’Etat, pour éviter le tâtonnement des inexpérimentés. Je respecte les autres candidats, mais je crois personnellement à la règle suivante et j’espère qu’elle sera respectée: la sagesse et l’expérience à Carthage et la vigueur de la jeunesse à la Kasbah. Ainsi nous créerons l’équilibre entre les générations», a dit Mohsen Marzouk, qui a cité l’exemple du président italien, Giorgio Napolitano, né en 1925, en poste depuis 2006.

«‘‘Si’’ El-Béji veut rompre avec le passé dans ses aspects négatifs et il sera transparent avec les Tunisiens et, une fois élu président de la république, rendra compte de son état de santé de manière périodique, contrairement à ce qui faisait jusque-là. Arrêtons onc de parler de ce qui revient à la volonté divine et parlons capacité, sagesse et programmes», a ajouté Mohsen Marzouk.

I. B.

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