Les imams qui se sont portés candidats aux législatives du 26 octobre 2014 ne pourront plus conduire des prières et assurer des prêches dans les mosquées.
C’est le ministre des Affaires religieuses, Mounir Tlili, qui l’a annoncé, ce jeudi 12 septembre 2014, après que des noms d’imams aient figuré sur les listes électorales de certains partis, notamment Ennahdha. Les mosquées devant rester à l’écart des rivalités politiquesces imams n’auront plus le droit de faire des prêches dans les mosquées. «Ils devraient donc démissionner sinon des mesures administratives seraient prises à leur encontre par le ministère des Affaires religieuses», a assuré Mounir Tlili. Le 4 septembre courant, Nida Tounes a prévenu le ministre des Affaires religieuses, l’Instance des élections (Isie) et le gouvernorat de Nabeul que le mouvement Ennahdha a désigné Bouhdid Gombri, l’imam de la mosquée El-Ghofrane de Hammamet, 2e dans sa liste de la circonscription Nabeul 2, et Habib El-Fahem, l’imam de la mosquée Ettawfik de Menzel Bouzelfa, 5e dans la même liste. On a découvert, par la suite, un nombre impressionnant d’imams dans les listes électorales d’Ennahdha, Wafa et du CpR… Les autorités publiques et l’Isie, qui ont été alertées, n’ont aucune excuse de laisser faire. Z. A. Illustration: Mounir Tlili, ministère des Affaires religieuses. |
{flike}