M. Ben Jaâfar, qui a refusé de démissionner de la présidence de l’Assemblée nationale constituante (ANC) avant de se lancer dans la course à la présidence, était accompagné, pour le dépôt de sa candidature au siège de l’Instance des élections (Isie) aux Berges du Lac de Tunis, par Mohamed Bennour, porte-parole du parti, le député Mouldi Riahi, l’ex-ministre du Tourisme et des Finances Elyes Fakhfakh, et Arbi Abid, vice-président de l’ANC.

M. Ben Jaâfar, a remercié les Tunisiens de lui avoir permis de vivre ce moment historique: «Avant la révolution nous ne pouvions vivre ces instants. C’est donc grâce aux militants qui, durant des années, s’éraient unis contre la dictature et pour la liberté qu’aujourd’hui, en Tunisie, des candidats peuvent se présenter aux élections», a-t-il déclaré. «Certains en ont payé le prix, d’autres ont même sacrifié leur vie… Aujourd’hui, je m’incline humblement à la mémoire des martyrs», a-t-il ajouté.

Mustapha Ben Jaâfar a également remercié et félicité les dirigeants politiques, les activistes de la société civile, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), l’Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH), les avocats et les députés qui ont soutenu l’Assemblée et aidé la Tunisie à réussir la transition démocratique, avec l’adoption d’une nouvelle Constitution.

Le candidat d’Ettakatol a aussi expliqué qu’il se considère comme l’homme de la situation et que son profil correspond aux attentes des Tunisiens: «La Tunisie a besoin d’un président qui aime la Tunisie, qui porte la révolution dans leur cœur et qui est fidèle aux martyrs. Elle a besoin d’un démocrate capable de construire une véritable démocratie, et je pense posséder ces qualités», a-t-il conclu.

Y. N. M.