Houcine AbassiHoucine Abassi regrette que le Quartet du Dialogue national n’ait pas exigé la dissolution de l’Assemblée constituante avec la démission du gouvernement Larayedh.

Intervenant vendredi 19 septembre 2014 sur Shems FM, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a estimé que l’adoption, jeudi, du projet de loi sur la production d’électricité à partir des énergies renouvelables (avec seulement 87 voix pour, 7 contre et 12 abstentions, alors que l’Assemblée compte 217 membres), est une «vraie catastrophe».

«Cela a été fait dans la précipitation. C’est une mascarade. L’Assemblée nationale constituante (ANC), qui est elle-même une catastrophe, a tout fait pour faire passer ce projet qui n’a aucune urgence. Notre faute majeure, c’est de n’avoir pas mis fin aux activités de l’ANC avec la démission du gouvernement Larayedh… Il y a des députés complices de l’ancien gouvernement et qui font n’importe quoi, pour rendre impossible la tâche du prochain gouvernement. Celui-ci sera contraint, à terme, de céder les activités de la Steg à des particuliers. Normalement un projet de cette importance ne passe jamais et avec si peu de voix», a souligné M. Abassi.

Les garanties apportées par le gouvernement et les responsables de la Steg ne semblent pas avoir assuré les responsables syndicaux, qui continuent de penser que l’autorisation accordée aux privés de produire l’électricité à partir des énergies renouvelables, notamment le solaire photovoltaïque, et de la vendre à l’entreprise nationale de production et de distribution d’électricité, est une étape sur la voie de la libéralisation totale du secteur et de la privatisation de la Steg.

Z. A.

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