Moncef-Marzouki-IsieMoncef Marzouki, qui a tout raté au cours des 3 années passées au palais de Carthage, a déposé aujourd’hui sa candidature pour un 2e mandat présidentiel.

Le premier mandat, on le sait, lui a été offert sur un plateau par ses employeurs islamistes du parti Ennahdha (car il n’avait recueilli que 7.000 voix aux législatives d’octobre 2011) et, pendant trois ans, il a su être reconnaissant et servile, en se montrant parfois plus islamiste que les islamistes.

Le président provisoire de la république (un «provisoire» qui a duré au-delà de toute raison, s’accrochant comme une sangsue à son fauteuil) est arrivé au siège de l’Isie aux Berges du Lac, accompagné de Adnene Mansar, l’ex-chef du cabinet et ex-porte-parole de la présidence de la république, limogé il y a 2 jours, pour être (très opportunément) nommé directeur de la campagne électorale de son «tartour» de président.

Il était également entouré des dirigeants de son parti, le Congrès pour la république (CpR), notamment du secrétaire général Imed Daïmi, ancien militant islamiste et ex-membre d’Ennahdha, prêté à Marzouki avec la mission que tout le monde devine.

Après avoir procédé au dépôt de son dossier de candidature, Moncef Marzouki a déclaré aux médias qu’il fait de nouveau confiance à l’équipe du CpR, ainsi qu’à Adnene Mansar qui dirigera sa campagne électorale.

En guise de programme, M. Marzouki sort la vieille litanie qui n’endort même plus les bébés : faire échouer la contre-révolution, continuer à défendre les libertés et les droits de l’homme et donner leur chance aux régions démunies.

Bien sûr, M. Marzouki n’estime pas être redevable aux électeurs d’un bilan des 3 années passées à la tête de l’Etat. Cela fait, en effet, 3 ans qu’il «occupe» le palais de Carthage et qu’a-t-il fait durant tout ce temps-là – sans compter l’argent du contribuable qu’il a gaspillé – pour «faire échouer la contre-révolution, défendre les libertés et les droits de l’homme et donner leur chance aux régions démunies»?

Rien du tout... Sauf, peut-être, des paroles soporifiques et de gros mensonges dont les Tunisiens, incrédules mais fatigués, se contentent de rire... En attendant d'éjecter ce clown triste du palais de Carthage.

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«Je suis confiant en Dieu, qui a protégé jusque-là la Tunisie, en l’intelligence du peuple tunisien et en toutes les forces vives qui vont soutenir ma candidature», a dit M. Marzouki… Qui a ajouté, avec cette manière qu’il a de répéter des mots comme un hurluberlu proférant des formules magiques: «Indépendance, indépendance, indépendance...» Oui mais indépendance de qui? Indépendance de quoi? Mystère et boule de gomme.

Il faut vraiment être indulgent à l’égard d’un homme qui a une guéguerre... dans la tête.

Z. A.

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