L’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica) demande à être représentée dans les trois commissions nationales sur les réformes politiques, la corruption et les abus durant la dernière période.


La centrale patronale, on le sait, a soutenu le président déchu jusqu’au bout et souffre de ce fait d’un grave déficit d’image auprès de l’opinion publique.
Dans un communiqué, rendu public vendredi, l’Utica ajoute que sa demande intervient à un moment où toutes les parties et composantes de la société civile sont appelées à coordonner leurs efforts en vue de dépasser la situation économique et politique délicate que traverse le pays.
L’Utica estime que la non-représentativité du secteur privé dans la composition des trois commissions constituées signifie l’exclusion d’une grande catégorie des Tunisiens qui va à l’encontre des aspirations démocratiques du peuple tunisien.
Il est à rappeler que la commission supérieure des réformes politiques est présidée par Iyadh ben Achour, la commission nationale d’établissement des faits sur les affaires de malversation et de corruption par Abdelfattah Amor et la commission nationale d’établissement des faits sur les abus durant la dernière période par Me Taoufik Bouderbala.