offre emploi 11 21Le député Hichem Hosni accuse certains de ses collègues de corruption pour avoir monnayé leurs parrainages au profit d'hommes d'affaires candidats à la présidence.

Le chef du Parti populaire progressiste (PPP), qui n’a pu réunir les 10 parainnages de députés exigés pour la candidature à la présidentielle, ne s’est pas contenté d’accuser ses collègues, il a également demandé au ministère public d'ouvrir une information judiciaire pour identifier les députés corrompus.

Refusant d’appuyer ses accusations en donnant des noms ou des preuves, le député a appelé à vérifier les comptes en banque de certains députés, qui ont rejoint récemment des partis présidés par des hommes d'affaires.

Hichem Hosni a indiqué, mardi 23 septembre 2014, lors d'une conférence de presse au Palais du Bardo, avoir envisagé de déposer son dossier de candidature à l'élection présidentielle, ajoutant que 4 députés, qui lui ont promis leurs parrainages, ont fait volte-face en dernière minute.

«Ces mêmes députés ont parrainé des hommes d'affaires», a-t- il accusé, en soupçonnant des «scandales liés à l'argent politique».

M. Hosni a, d’ailleurs, senti la même odeur de corruption au niveau des parrainages populaires, regrettant de n'avoir pu rassembler que 6.000 parrainages d'électeurs, «par la faute de l'argent sale», qui a permis à d'autres candidats de soudoyer des électeurs pour obtenir leurs parrainages.

Ce n’est pas là, on l’imagine, une révélation et encore moins un scoop. C’est plutôt la confirmation que la jeune démocratie tunisienne est déjà gangrénée de l’intérieur.

I. B.

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