Le tribunal de première instance de Tunis a décidé un non-lieu pour Sedki Ayadi, fils de Abderraouf Ayadi, président du parti islamiste Wafa et son candidat à la présidence.
Défendu par une cinquantaine d’avocats, le fils de M. Ayadi, a été acquitté, aujourd’hui, vendredi 26 septembre 2014. Son père, qui a dénoncé «une manœuvre politique», était présent au tribunal. Il est connu pour ses plaidoyers en faveur du djihad et des djihadistes. Sedki Ayadi a été interpellé samedi 20 septembre 2014 au soir près du quartier El-Omrane supérieur, à Tunis. Il était à bord d’un véhicule avec 3 amis. Les policiers, qui ont procédé à un contrôle de routine, ont décidé d’interpeller les 4 jeunes hommes, après avoir découvert, dans leur voiture, des drapeaux de l’organisation terroriste Ansar Charia. Ils ont aussi été soupçonnés d’avoir célébré le meurtre de soldats dans les attaques terroristes de Jebel Chaambi. Les prévenus ont déclaré au juge que les drapeaux noirs avec l’inscription de l’unicité de Dieu (attawhid) n’étaient pas ceux d’Ansar Charia, mais de Hizb Ettahrir, un parti islamiste radical légalisé par l’ancien gouvernement islamiste. Et comme il n’y avait pas sufissamment de preuves attestant que les 4 jeunes hommes ont fêté le meurtre d’agents de l’ordre, le tribunal a décidé de les libérer. Y. N. M. |
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