Abderrahim Zouari a reconnu les erreurs commises par l'ancien régime, notamment dans les domaines des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Le candidat du Mouvement destourien à la présidentielle du 23 novembre 2014, qui parlait, dimanche 28 septembre 2014, en marge d’une réunion d'information des militants de son parti à Sousse, Monastir, Mahdia, Kairouan, Nabeul et Kasserine, a reconnu aussi, dans une déclaration à la presse, que la Tunisie bénéficie, après la révolution, d'un environnement plus démocratique, ajoutant que «cet acquis a permis aux anciens ministres du régime de Ben Ali de participer à la vie politique et de se présenter aux prochaines élections». Selon M. Zouari, qui a été plusieurs fois ministre sous le règne de Ben Ali (1987-2011), «le pays a besoin, aujourd'hui, de la conjugaison des efforts de tous les Tunisiens modérés pour le sortir de sa crise actuelle», soulignant le droit des militants du Mouvement destourien à contribuer à ce processus de redressement national. M. Zouari a appelé à «accorder la priorité au développement», tout en plaidant pour «la réconciliation nationale entre toutes les catégories sociales» et pour «la réalisation du consensus national autour du modèle sociétal tunisien». Ancien ministre de la Justice, des Affaires sociales, de l’Education, de la Jeunesse et Sport, des Affaires étrangères et du Transport, poste qu’il occupait à la chute de l’ancien régime, le 11 janvier 2011, Abderrahim Zouari avait, également, été secrétaire général du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), ex-parti au pouvoir. Après la révolution, il a été incarcéré entre avril 2011 et novembre 2012, poursuivi dans une affaire de corruption, accusation dont la justice l’a lavé. Dans ses déclarations aux médias, M. Zouari a démenti les rumeurs persistantes selon lesquelles il aurait conclu un marché avec le parti Ennahdha, alors au pouvoir, pour sortir de prison. I. B. (avec Tap). |
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