offre emploi 11 21Rached Ghannouchi s’est dit prêt à accueillir en Tunisie les dirigeants des Frères musulmans, expulsés d’Egypte et indésirables dans les pays du Golfe.

Dans une interview accordée au journal libanais ‘‘Al Akhbar’’, le président du parti islamiste tunisien s’est dit prêt, lui et son mouvement, à accueillir en Tunisie les dirigeants des Frères musulmans, qui ne sont plus les bienvenus dans les pays du Golfe, eux-mêmes en expriment le souhait.

«Nous devons les accueillir, car, autrefois, lorsque nous étions opprimés (en Tunisie, NDLR), nous avons trouvé des gens (à l’étranger NDLR) pour nous offrir l’asile», a-t-il dit.

Interrogé sur les tensions dans la région, Rached Ghannouchi a donné sa version erronée des événements: «Il y a, aujourd’hui, en Libye comme en Egypte, un conflit entre les gens qui ont fait la révolution et des contre-révolutionnaires», en mettant, bien sûr, les islamistes dans le camp des révolutionnaires, et leurs adversaires dans celui de la contre-révolution. C’est là une interprétation pour le moins tendancieuse de la situation réelle dans ces deux pays.

Et comme on devait s’y attendre, Rached Ghannouchi n’a pas hésité à exprimer son hostilité aux frappes aériennes contre les djihadistes de l’Etat islamique (Daâch), en Syrie et en Irak, car, a-t-il expliqué, «il faut s’attaquer à l’origine du mal qui a donné naissance à cette organisation, c’est-à-dire la dictature».

Rappelons que plusieurs dirigeants des Frères musulmans expulsés du Qatar, dont le prédicateur égyptien Wajdi Ghanim, ont fait allégeance à l’Etat islamique (Daêch) et à son chef terroriste Aboubakr Al-Baghdadi.

C’est cette racaille obscurantiste et sanguinaire que Ghannouchi veut faire venir en Tunisie. Parions que les Tunisiens l’en empêcheront.

Z. A.

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