Cette coalition, formée d’avocats, journalistes, militants politiques et acteurs de la société civile, aura pour mission de dénoncer les éventuels falsifications, manipulations et abus qui seront constatés lors du déroulement de opérations électorales.

S'exprimant lors d'une conférence de presse, lundi 28 septembre 2015, à Tunis, Slim Ben Hmidane, membre du bureau exécutif du Congrès pour la République (CpR), a fait état des nombreux abus constatés dans les parrainages populaires de candidats à la présidentielle, dont certains ont un caractère pénale, comme le faux et usage de faux.

Un autre membre du bureau exécutif du parti, Amor Chétoui, a fait état, de son côté, de nombreux cas de fraude, comme le parrainage de plusieurs candidats par une même personne, le «parrainage à blanc» ou encore le parrainage avec contrepartie financière.

M. Ben Hmidane a, également, critiqué «l'utilisation délibérée de l'argent sale par certaines parties politiques pour soudoyer les Tunisiens», mettant en garde contre toute forme de complaisance en la matière.

En ne nommant pas ces fameuses «parties», le responsable politique laisse la porte ouverte à toutes les supputations.

Le CpR, dont les sources de financement alimentent les rumeurs les plus folles (les relations privilégiées qu’entretiennent ses responsables avec le «vilain petit» Qatar n’arrangeant guère les choses!), est-il, lui aussi, au-dessus de tout soupçon? Ce n’est pas en criant plus fort que les autres que l’on détourne l’attention sur soi. Au contraire...

I. B. (avec Tap)