Selon Nabil Baffoun, membre de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), les infractions relevées, depuis samedi 4 octobre 2014, premier jour de la campagne, par les agents chargés du contrôle du déroulement de la campagne, concernent des affichages hors des espaces prévus à cet effet et la dégradation des affichages de certaines listes, mais aussi l'affichage des programmes ou manifestes électoraux accompagnés de photographies des candidats à la présidentielle et l'utilisation de banderoles hors des emplacements autorisés.

L'Isie n'a pas encore identifié les auteurs des dommages causés aux affichages de certains candidats, mais «l'instance procède aux constats et ne tardera pas à alerter le ministère public en cas d'identification des fautifs», a indiqué M. Baffoun.

Les candidats aux élections législatives doivent se conformer aux normes légales et aux emplacements destinés aux affichages électoraux tels que fixés par les instances régionales et attribués au tirage au sort.

Parmi les circonscriptions où des abus ont été relevés, le responsable de l’Isie a cité celles de Tunis 1, de l'Ariana et de Gafsa. Il n’a pas écarté la possibilité que des dépassements soient constatés au niveau des dépenses électorales au fur et à mesure que la campagne avancera.

Quelque 1.100 contrôleurs ont été mobilisés par l'Isie pour assurer les constats d'infractions électorales.

I. B. (avec Tap).