Mohsen-HassenLe coût de la campagne électorale de la liste de l’UPL aux législatives dans la circonscription de Tunis 1 ne dépassera pas 20.000 dinars.

C’est, en tout cas, le chiffre avancé par Mohsen Hassen, porte-parole de l’Union patriotique libre (UPL) et sa tête de liste dans cette circonscription.

L’homme d’affaires, qui intervenait mardi 7 octobre 2014, sur ShemsFM, estime que son parti, qui commence à déranger beaucoup de monde, joue désormais dans la cour des grands.

«Si nous sommes la cible d’attaques, c’est parce que notre parti est en train de gagner partout du terrain et que les citoyens apprécient notre sincérité et croient à la justesse de notre programme. Ceux qui nous collent aujourd’hui des étiquettes et cherchent à nous souiller, ce sont les partis qui nous craignent le plus», a déclaré M. Hassen.

Interrogé sur le budget consacré à la campagne de sa liste électorale, le responsable de l’UPL a déclaré qu’il ne dépassera pas 20.000 dinars.

«Plutôt que de faire de grosses dépenses, on préfère être sur le terrain et discuter de vive voix avec les citoyens. Je n’ai pas les chiffres précis en tête, mais chaque liste reçoit une partie des fonds publics réservé à la campagne électorale. Le reste du montant sera assuré par l’UPL», a indiqué Mohsen Hassen.

Une campagne est menée actuellement contre l’homme d’affaires Slim Riahi, fondateur et président de l’UPL, et son candidat à la présidentielle, à propos de ses relations avec l’ancien régime libyen et le clan Kadhafi, ainsi que sur l’origine de sa fortune et sur l’utilisation de l’argent pour gagner les voix des pauvres.

Mohsen Hassen rejette ces accusations d’un revers de la main. «l’UPL est en très bonne santé et s’il on le critique beaucoup, c’est parce qu’il fait peur», se contente-t-il de répondre.

«En cas de victoire, je consacrerais tout mon temps à la vie parlementaire et aux contacts avec les citoyens dans toutes les régions», conclut-il.

Z. A.

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