Cela fait une semaine que Leila Hammami, dont la candidature à la présidentielle a été rejetée par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), appelle à manifester, ce mercredi 8 octobre, à 10 heures, devant l’Instance qu’elle accuse de corruption.

Mme Hammami, offusquée par le rejet de sa candidature, s’est donnée pour mission de mettre en prison le président de l’Isie, Chafik Sarar, et de «détruire» l’instance.

Pour ce faire, la dame a créé un événement Facebook et indiqué qu’elle portera plainte contre l’Isie, tout en appelant ses partisans à la soutenir dans sa démarche.

L’ex-candidate à la candidature à la présidence s’est présentée, le jour J et à l’heure indiquée, devant le siège de l’Isie… Elle était accompagnée de 3 «partisans». Il y avait d’ailleurs plus de pancartes fustigeant Chafik Sarsar, que d’individus pour les brandir…

Leila Hammami (2^e à partir de la droite) proteste devant l'Isie.

D’une illustre personnalité qui croyait pouvoir remporter les suffrages de ses compatriotes et accéder à la magistrature suprême, on était tout de même en droit d’attendre une plus forte capacité de mobilisation.

Faut-il en rire ou en pleurer?

Y. N. M.