La Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) française négocie avec l’Etat tunisien l’installation d’une station d’écoute dans le sud du pays.
Selon plusieurs médias français, cette station aura comme objectif le contrôle des déplacements des djihadistes. Mais écrit, ‘‘Le Figaro’’, «les discussions achoppent sur un point important: les grandes oreilles françaises refusent de partager les données recueillies par cette nouvelle base technique avec leurs homologues tunisiens, comme ceux-ci l'exigent avant de donner leur feu vert». Et le journal de citer les propos de la DGSE: «On vous renverra depuis Paris les données qu'on estime être transférables». réponse du gouvernement tunisien: «Qu'est-ce que cela vous coûte de nous faire partager le renseignement?». Tunis a de bonnes raisons de rester intransigeante sur ce point. Car si la France a des choses à cacher à la Tunisie, elle n’a pas à lui demander un privilège aussi important que celui d’installer une station d’écoute sur son territoire. Z. A. |
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