Lobna Jeribi, tête de liste d’Ettakatol pour les législatives dans la circonscription Tunis 2, fait campagne, depuis 2 jours, dans les quartiers populaires de la capitale.
Du Kram, dans la banlieue nord de Tunis, où elle bénéficie de la sympathie des membres de la Ligue locale de protection de la révolution, milice islamiste violente dissoute par une décision de justice, au marché populaire de Sidi Abdessalem, au centre-ville de la capitale, en passant par la station balnéaire huppée de la Marsa, dans la banlieue nord de Tunis, Lobna Jeribi, membre du bureau politique du Front démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, Ettakatol), a présenté le programme de son parti, et notamment un nouveau modèle de développement, insistant sur le rétablissement de la sécurité et l’amélioration des infrastructures. Bien sûr, il n’a pas été question de faire le bilan de la participation d’Ettakatol au gouvernement de la «troika», le gouvernement de coalition qui a régné entre décembre 2011 et janvier 2014, et qui a mené le pays au bord de la banqueroute : montée du terrorisme, insécurité croissante, déficit budgétaire record, inflation galopante, persistance du chômage, hausse des prix, etc. «Nous connaissons mieux les besoins du pays et les rouages de l’Etat. Nous avons acquis de l’expérience et nous pouvons beaucoup apporter pour améliorer le conditions de vie des gens», s’est-elle contentée d’expliquer. En d’autres termes : maintenant que le pays est au plus bas, il ne pourra que remonter! Z. A. |
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