offre emploi 11 21Pour Hamed Karoui, président du Mouvement destourien, le mot «azlem» (sbires) n’est pas une insulte, surtout quand il est prononcé par des «nains».

Hamed Karoui, qui a entamé la campagne électorale de son parti, samedi 7 octobre 2014, à El-Menzah 7, circonscription de l’Ariana, s’est attaqué aux gouvernements successifs qui ont conduit le pays au lendemain de la révolution de janvier 2011 et n’ont pas réussi à bien gérer ses affaires.

Selon lui, le Mouvement destourien est le prolongement du Destour, parti nationaliste fondé en 1920 par Abdelaziz Thaâlbi, du Néo-Destour créé par Habib Bourguiba en 1934 et du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), leur héritier sous Ben Ali.

«Ceux qui nous qualifient de ‘‘azlem’’ (hommes de main de Ben Ali, NDLR) sont, en fait, des nains, et nous sommes finalement fiers d’être des ‘‘azlem’’», a souligné M. Karoui. Et d’enchainer que les Tunisiens ont découvert que leur pays s’est effondré, en seulement 3 ans, en raison de la mauvaise gestion des gouvernements qui se sont succédé à sa tête depuis 2011.

«N’oublions pas que le terrorisme s’est propagé à cause du manque de sécurité dû à la dissolution de la police politique», a encore déploré M. Karoui.

L’ancien Premier ministre sous le règne de Ben Ali (1989-1999) a toujours critiqué la dissolution de la police politique, une décision prise en mars 2011 par l’ex- ministre de l’Intérieur Farhat Rajhi (ancien magistrat, devenu récemment avocat).

Z. A.

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