Mehdi-Jomaa-Drapeau1.500 Tunisiens revenus de Syrie depuis le début de l’année ont été incarcérés, mais plusieurs centaines d’autres sont dans la nature et constituent une menace pour le pays.

C’est ce qu’a déclaré, vendredi 10 octobre 2014, le Premier ministre provisoire Mehdi Jomaâ, dans un entretien avec l’agence Reuters.

Ces groupes représentent un «noyau potentiel pour l’Etat islamique (Daêch) et notre gouvernement en est bien conscient», a admis M. Jomaa, qui se veut cependant rassurant.

«Malgré les menaces que représentent ces groupes – dont Ansar Charia, qui fait parler de lui depuis l’attaque de l’ambassade des Etats Unis (en septembre 2012, NDLR) et l’assassinat de 2 dirigeants politiques laïques (Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, NDLR) –, les élections se dérouleront dans un climat de sécurité. Nous coordonnons avec les services algériens et plusieurs autres pays, dont les Etats-Unis et l’Allemagne, qui sont en train de nous aider en équipements militaires», a rassuré le chef du gouvernement provisoire. Et de préciser que ces groupes coordonnent avec des terroristes en Libye, en profitant du chaos régnant dans ce pays. Ces derniers leur procurent notamment des armes.

«Ces hommes appartiennent soit à Al-Qaïda soit à l’Etat islamique, mais au-delà de la différence de noms, ils représentent un même danger. Ils partagent tous la même idéologie et tout ce qu’il savent faire, c’est tuer», a encore dit M. Jomaa.

Z. A.

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