Alors que le pays se prépare aux élections législatives et présidentielle, Skander Rekik tourne le dos à la politique et s’engage dans l’action associative.
Cet ingénieur et businessman formé aux Etats-Unis a en effet créé récemment l’Observatoire des municipalités et de la planification urbaine. Cette structure qu’il va diriger notamment avec Jameleddine Gharbi, membre d’Ennahdha et ancien secrétaire d’Etat chargé du Développement régional et de la Planification au sein du gouvernement Hamadi Jebali (décembre 2011-mars 2013), entend œuvrer au développement du rôle de l’autorité locale afin d’améliorer la situation des villes tunisiennes. En politique, le parcours Skander Rekik a été plutôt heurté. Après la dislocation, au lendemain de sa défaite aux élections du 23 octobre 2011, de l’Alliance nationale pour la paix et la prospérité (ANPP), co-fondé avec un groupe de personnalités, dont l’avocat Moncef Barouni et l’universitaire et ancien directeur de Radio Zitouna Kamel Omrane, Skander Rekik adhère brièvement au Parti El-Amen, présidé par Lazhar Bali, puis au mouvement Wafa, fondé par Abdderraouf Ayadi, avant de retrouver de nouveau sa liberté de mouvement. Skander Rekik a longtemps louvoyé, cherchant de se rapprocher du parti islamiste Ennahdha, en défendant continuellement ses positions et en s’attaquant à ses adversaires, mais il semble être arrivé à la conviction qu’ils pourrait être plus utile et plus efficace en militant au sein de la société civile. Nabil Ben Ameur |
{flike}