«Il est temps de rétablir la situation en Tunisie qui a accusé un grand retard au cours des 3 dernières années», a déclaré Béji Caid Essebsi.
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Le président de Nida Tounes, qui parlait au cours d’un meeting de son parti, mercredi 15 octobre 2014, à Bizerte, à l’occasion de la commémoration du 51e anniversaire de l’évacuation de la base militaire de cette ville du nord de la Tunisie par les troupes françaises, a appelé les citoyens à participer massivement aux prochaines élections, afin de remettre la Tunisie de nouveau sur les rails de la croissance économique, du développement et du progrès. «La Tunisie est aujourd'hui à la croisée des chemins et nous souhaitons que le bon choix sera fait» lors des prochaines élections, a dit M. Caid Essebsi. Tout en affirmant que l’objectif de son parti est d’«aider la Tunisie à renouer avec le succès», il a ajouté que la «Tunisie reste un pays moderne, ancrée dans le 21e siècle. Son peuple est musulman, enraciné dans son identité arabo-musulmane, tout en étant moderniste», comme pour conjurer la menace de repli sur soi et de retour au passé incarnée par les mouvements islamistes. Béji Caid Essebsi, qui n'avait pas pris part aux festivités officielles de la fête de l'évacuation – il n'a pas reçu d'invitation officielle, indique le service de presse de son parti –, a salué le militantisme et le sacrifice des habitants du gouvernorat de Bizerte pour protéger la patrie et la faire accéder à l'indépendance. Se refusant de revenir sur la polémique relative à la responsabilité de la guerre de Bizerte, qui avait fait trop de victimes inutiles, M. Caid Essebsi a appelé à regarder plutôt vers l'avenir et à garantir les meilleures conditions de vie aux générations futures. Evoquant la campagne électorale, le président de Nida Tounes a soutenu que la liste de son parti dans la circonscription de Bizerte regroupe les meilleures compétences de la région. Ali Ben Salem, militant nationaliste, défenseur des libertés et des droits de l’homme et tête de liste de Nida Tounes à Bizerte, a, de son côté, appelé les électeurs et les partisans du parti à voter massivement pour sauver la Tunisie des menaces dont elle fait l’objet, tant il est vrai que l’abstentionnisme risque de profiter au parti islamiste Ennahdha, dont les électeurs sont très disciplinés, estiment la plupart des analystes. I. B. (avec Tap) |
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