L'Union pour la Tunisie (UpT) ne s'alliera pas à Ennahdha et s’emploiera, après les élections, à rassembler la famille démocratique, moderniste et progressiste.
C’est ce qu’a déclaré Samir Ettaieb, lors d'un meeting électoral, mercredi 15 octobre 2015, à Tunis, ajoutant que les composantes de l’UpT ne s’allieront qu’avec les parties qui ont milité aux côtés de ses composantes pendant le «sit-in du départ», devant l’Assemblée constituante, au Bardo, au cours de l’été 2013. Tout en affirmant que l'UpT respectera les résultats du scrutin, M. Ettaieb a tenu à rappeler que cette coalition politique compte le plus grand nombre de femmes parmi ses têtes de listes, soit 40% du total. Abderrazek Hammami, secrétaire général du Parti du travail patriotique et démocratique (PTPD), qui fait partie de l’UpT, a estimé, de son côté, que les listes de l’UpT aux législatives, dont le logo distinctif dans le bulletin de vote, est une ampoule, se donne pour mission d’«éclairer la Tunisie», de préserver les acquis de la révolution et de prévenir le retour de la dictature. Les autres dirigeants de l'UpT, qui se sont succédé à la tribune, se sont accordés pour dire que le principal objectif de cette alliance politique est d'unir les rangs des forces démocratiques, loin des intérêts politiques étriqués et de toute avidité de pouvoir. Ils ont assuré que la réhabilitation de l’autorité de l'Etat, l’éradication du terrorisme et la promulgation de 75 lois organiques, pour accélérer la mise en application de la nouvelle constitution, comptent parmi les principales priorités de l'UpT au cours la prochaine période. L'UpT défend un projet économique alternatif qui tient compte de l'intérêt du pays et consacre la justice sociale, ont-ils aussi souligné, appelant à lutter contre les barons de la contrebande et à stopper la dégradation du pouvoir d'achat des citoyens, à accélérer la réforme des secteurs de l’éducation et de la santé. I. B. (avec Tap). |
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