Moez Bouraoui déplore l'utilisation ostensible de l'argent politique dans la campagne des législatives, dans le but de soudoyer les électeurs.
Le président de l'Association tunisienne pour l'intégrité et la démocratie des élections (Atide) a également indiqué, dans une déclaration à l’agence Tap, en marge d'un séminaire organisé jeudi 16 octobre 2014 à Tunis sur le thème de l'argent politique, que certaines listes candidates ont dépassé le seuil des dépenses légalement autorisé, précisant que, parmi les dépassements relevés par son association, figure la distribution de sommes d'argent, de moutons de sacrifice à l'occasion de l'Aid El-Idha et de fournitures scolaires à l'occasion de la rentrée des classes. Le président de l’Atide impute l'entière responsabilité aux appareils de contrôle de l'Etat, en particulier l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) et la présidence du gouvernement. Selon la loi, l'Instance électorale est habilitée à annuler la liste qui commettrait une infraction portant atteinte à l'opération électorale, et ce avant la proclamation des résultats, a-t-il expliqué. De même, le gouvernement détient un pouvoir de contrôle qui lui permet de lutter efficacement contre l'afflux illicite de l'argent politique et assurer, ainsi, la transparence et l'intégrité des élections. Moez Bouraoui a plaidé en faveur de la révision de la loi électorale, surtout en matière de contrôle et de sanctions. I. B. (avec Tap). |
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