Les membres de la liste du Courant de l’Amour dans la circonscription de la capitale de Aghlabite ont distribué des brochures et des flyers présentants les grandes lignes du programme du parti.

Le Courant de l’Amour, un parti islamiste de tendance populiste, a été fondé et est présidé par Hachemi El-Hamdi, ex-membre d’Ennahdha, homme d'affaires tuniso-britannique installé à Londres, où il a fondé et dirige la chaîne de télévision par satellite Al-Mustakilla.

Le parti plaide, entre autres promesses populistes, pour la gratuité des services de santé pour tous les Tunisiens et du transport pour les personnes âgées plus de 65 ans.

Se sentant boycotté par les médias tunisiens en général et la télévision nationale en particulier, Hachemi El-Hamdi s’en est plaint, à plusieurs reprises, auprès de la Haica, l’autorité de régulation audio-visuelle, avant de poster, vendredi 17 octobre 2014, sur son compte Twitter, une lettre à la Ligue tunisienne des droits de l’homme (Ltdh), dans laquelle il dénonce l’injustice de la télévision nationale à son égard. Ne pas l’inviter sur les plateaux de télévision, «c’est l’exécuter et l’enterrer vivant», dit-il.

Reste que le problème avec Hachemi El-Hamdi c’est qu’il réside à Londres et dirige son parti via Skype et il n’est pas possible de le soumettre aux mêmes règles que les autres candidats aux élections, son «cas» exigeant un traitement spécial. Ce qui est inadmissible, surtout en période élecrorale.

C’est à M. El-Hamdi de descendre de sa tour d’ivoire londonienne et de daigner rentrer en Tunisie, pour rencontrer les électeurs dont il sollicite les suffrages en vue d’accéder à la présidence de la république.

Z. A.