Mohamed Remadi, membre de la liste de l’Union pour la Tunisie (UpT) pour les législatives dans la circonscription de Monastir, a été agressé, dimanche 19 octobre 2014, au cours d’un meeting de son parti, à Benbla.

«L’agresseur a arraché les câbles électriques utilisés pour la sono. Il s’est, ensuite, jeté sur Mohamed Remadi et l’a agressé physiquement», précise un communiqué de l’UpT, publié ce lundi 20 octobre 2014.

Le blessé a été transporté à l’hôpital Fattouma Bourguiba à Monastir où il a été soigné.

La tête de liste du parti à Monastir, Jounaïdi Abdeljaoued, a déposé plainte auprès du commissariat de Jammel.

Tout en dénonçant cette agression et en appelant à la poursuite de l’agresseur et à l’ouverture d’une enquête sur ses commanditaires, l’UpT appelle à la vigilance pour éviter que la violence n’entrave le processus électoral.

Dans la même journée, à Tunis, Khaled Bouthouri, candidat du Front populaire aux législatives dans la circonscription de Tunis 2, a été agressé, lui aussi, à la cité Ennour, à Kabaria, au sud de la capitale.

Alors qu’il distribuait des brochures du FP, dans le cadre de la campagne électorale, un salafiste extrémiste l’a agressé et menacé de mort. «Vous êtes des mécréants, on ne va pas vous laisser tranquille, on vous éliminera tous», a lancé l’extrémiste religieux au militant de gauche.

Cette scène a eu lieu dans le café populaire appelé Chez Imed devant plusieurs témoins.

Ahmed Seddik, tête de liste pour Tunis 2, a confirmé à Kapitalis que la victime a déposé plainte. «Nous avons identifié l’agresseur, car il a déjà menacé à plusieurs reprises nos militants. Nous allons le poursuivre en justice afin que ces pratiques cessent», a-t-il déclaré.

On rappellera que le coordinateur de Nida Tounes à Mahdia, Abdessalem Jerbia, a été poignardé par un inconnu, dans la soirée du samedi 18 octobre 2014, à Chebba (Mahdia). Il s’en est sorti aves des points de sutures. Le parti a porté plainte.

Y. N. M.

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