Lors de son audition, l’homme a déclaré qu’une société lui a confié de filmer du ciel cette zone pour les besoins d’un spot publicitaire en avouant ne pas avoir de document officiel l’autorisant à le faire. Le drone a été saisi, mais l’homme a été relâché.

Rappelons que le parti Ennahdha a filmé, la semaine dernière, son meeting à Sousse en utilisant un drone, lui aussi sans autorisation, puisque le ministère de la Défense a déclaré que ses services n’en ont délivré aucune.

L’affaire n’a cependant pas eu de suite, et les autorités n’ont pas jugé utile de demander des explications au parti islamiste dont le président a avoué lui-même, lors d’un meeting public, la semaine dernière, à Bizerte, que son parti filmait ses meetings avec des drones. Et s’il profitait du laisser-faire des autorités pour filmer autre chose? Des sites militaires par exemple?

Samedi 18 octobre 2014, un habitant à Mahdia a été surpris par la chute d’un drone dans son jardin. Alertées, les autorités ont récupéré l’objet doté aussi d’une caméra vidéo.

Un drone d’Ennahdha ? Très probablement, puisque le parti islamiste tenait, le même jour, un meeting électoral dans la même région.

Z. A.