Bureau de voteL’opération électorale pour les législatives du 26 octobre 2014 est confiée, dans les cinq bureaux de vote au  Maroc, à des membres et cadres d’Ennahdha.

En effet, les 5 bureaux de vote de Casablanca, Ribat, Tanger, Fes et Marakech sont présidés par des membres de l’association Dar Ettounsi, proche d’Ennahdha.

Certains d’entre eux sont membres encartés du parti islamiste et ont bénéficié de l’amnistie générale de mars 2011. Ils avaient été jugés et condamnés, sous l’ancien régime, pour leur appartenance à Ennahdha.

Ces Nahdhaouis pur jus chargés de gérer les élections au Maroc sont Mohamed Sassi (président du bureau de vote de Casablanca), Saïd Dhaou (Rabat), Houcine Al-Korâni (Tanger), Mohamed Hammami (Fès) et Hichem Bouaziz (Marrakech).

Par ailleurs, plusieurs membres de ces mêmes bureaux de vote sont membres d’Ennahdha. C’est le cas de Wael El-Haj Salem (Casablanca) et son frère Lokmen El-Haj Salem (Tanger), dont le père, avocat à Casablanca, est un dirigeant connu d’Ennahdha. C’est le cas aussi de Chokri Hammami (Casablanca), frère du président du bureau de vote de Fès, un islamiste notoire.

Les rôles sont donc bien distribués et la machine à gagner est déjà bien en place, au nez de Chafik Sarsar, et de son Instance des élections (Isie), décidément dépassée par les événements.

Autant dire aussi que les résultats au Maroc sont connus d’avance. On ne tardera pas à le vérifier.

On rappellera que c’est cette même «bande» (car c’en est une) qui a géré les élections tunisiennes au Maroc, en octobre 2011. On a vu les résultats.

I. B.

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