Kamel-Morjane-SousseKamel Morjane, président d’Al-Moubadara, espère multiplier par 10 le nombre des députés de son parti à l’issue des législatives du dimanche 26 octobre 2014.

Selon lui, les chances des candidats d’Al-Moubadara de remporter des sièges au prochain parlement ne se limitent pas aux circonscriptions du Sahel (Sousse et Monsatir), où le parti est traditionnellement bien implanté. Il estime que les listes d’Al-Moubadara réserveront bien des surprises dans plusieurs autres circonscriptions électorales.

M. Morjane, qui intervenait lors d'un meeting, dimanche 19 octobre 2014, à Sousse, en présence des membres des listes de son parti dans les circonscriptions de Sousse, Monastir et Kairouan, a aussi indiqué que les futurs députés d'Al-Moubadara représenteront tous les Tunisiens, défendront les valeurs de solidarité et oeuvreront pour une distribution équitable des richesses nationales.

Al-Moubadara aborde les élections législatives avec un projet politique, économique et social qui veut contribuer à la construction de l'avenir du pays, et ce en favorisant la participation des pouvoirs locaux et régionaux à la prise de décision et au processus de développement, a ajouté M. Morjane.

Al-Moubadara a été premier parti à avoir proposé, en 2011, le découpage du pays en 5 districts économiques dotés d'une personnalité juridique et d'un large pouvoir décisionnel, a rappelé, à ce propos, le président de ce parti libéral.

Selon M. Morjane, Al-Moubadara est disposé à collaborer avec tous les partis partageant ses visions, programmes et objectifs, en vue d'élaborer un programme commun visant à sauver le pays et à relever les défis économiques auxquels il fait face. Ces défis, notamment la relance de l’investissement, l’impulsion de la croissance et la création d’emploi, exigent, a-t-il expliqué, des réformes structurelles et des décisions audacieuses appuyées par le peuple.

A ceux qui reprochent souvent au chef du parti et à certain de ses dirigeants leur appartenance à l’ancien régime, M. Morjane a rappelé qu’Al-Moubadara a fait son autocritique et fait siennes les revendications de la révolution.

«La Tunisie ne peut plus revenir en arrière», a-t-il conclu.

I. B. (avec Tap).

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