En lice avec 26 autres candidats pour la présidentielle du 23 novembre 2014, l’homme politique tuniso-britannique installé à Londres où il dirige la chaîne satellitaire Al-Mustakilla a publié un tweet où il reconnait la défaite de son parti, qui, selon les résultats préliminaires, n’a gagné que 2 sièges au prochain parlement, l’un à Sidi Bouzid et l’autre à Kairouan.

Sans un véritable bloc de députés derrière lui, il lui sera difficile de mettre en route son programme économique social, a-t-il justifié.

Al-Aridha était la 3^e force politique sortie des urnes lors des élections du 23 octobre 2011, derrière le parti islamiste Ennahdha et le Congrès pour la république (CpR).

Au lendemain du scrutin législatif du 26 octobre 2014, c’est un parti créé en juin 2012, Nida Tounes, qui s’impose désormais comme le première force politique du pays, suivi par Ennahdha, qui a perdu une dizaine de sièges. Quant au CpR et Al-Mahabba (ex-Al-Aridha), ils ont été relégués loin derrière.

Z. A.