Le meurtre de certains dirigeants d’Ennahdha pourrait accélérer le retour des islamistes au pouvoir, ironise, l’avocat Fathi Laâyouni, avec un mauvais goût certain.
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L’avocat islamiste, réputé pour ses discours radicaux, a proposé, dans un post sur sa page Facebook, avec une ironie pour le moins «assassine», un calendrier d’assassinats. «Une solution pour écarter en moins de 6 mois Nida Alzheimer du pouvoir: le meurtre de Hamadi Jebali, le 7 novembre, Ameur Larayedh, le 5 décembre, 17 décembre, Maherzia Laâbidi et Sonia Ben Toumia, et le 14 janvier Rached Ghannouchi, Abdelfattah Mourou… Avec ces sacrifices et la pression de la rue, on fera tomber le gouvernement et on passera à un gouvernement de technocrates…», a-t-il écrit. Fathi Layouni, qui compte sur son immunité d’avocat pour ne pas être poursuivi en justice pour appel au meurtre, laisse entendre que la chute du gouvernement de la «troïka» conduit par le parti islamiste Ennahdha a été provoquée par une série de meurtres... commis à l’instigation de Nida Tounes et des démocrates progressistes. Cette allégation, qui n’est pas nouvelle, est plus qu’une diffamation : elle est le fruit du délire d’une conscience aigrie et malade. Me Layouni n'a pas apprécié la victoire de Nida Tounes aux législatives du 26 octobre 2014, qui lui est restée en travers de la gorge. Et il exprime sa haine de la démocratie et du vote citoyen de la manière la plus abjecte.
Z. A. |
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